Notre mode de vie moderne
et urbain engendre pollution, manque d'exercice physique, stress, mal-vivre...
Après le tabac, l'alcool et les accidents de la route, le couple sédentarité/suralimentation
constitue le quatrième grand facteur de mort évitable. Les transports,
en majorité par les voitures, sont responsables de 60 à 80% des
émissions de particules et de 40% des émissions d’oxyde
d’azote. Ces pollutions provoquent irritations, risques de cancer et des
maladies respiratoires, maux de tête, sans compter l’impact des
gaz à effet de serre sur le changement du climat. Les accidents de la
circulation provoquent encore 5000 morts par an.
Les déplacements
à vélo représentent aujourd'hui 3% de l'ensemble de nos
trajets quotidiens. C’est peu quand on sait qu’un bon nombre de
nos 60 millions de concitoyens sont prêts à s’y mettre. En
outre, plus de la moitié des trajets urbains en voiture se font sur moins
de 3km. Bien des sédentaires pourraient "bouger" en effectuant
certains déplacements quotidiens à vélo. Les scolaires
peuvent prévenir l'obésité en utilisant régulièrement
leur bicyclette pour aller à l’école.
L'utilisation régulière du vélo a également des
effets bénéfiques sur les risques cardio-vasculaires, dans l'atténuation
du stress, la stimulation du développement de l'enfant, la mobilité
des personnes âgées. Elle conduit à un allongement de l'espérance
moyenne de vie, même en tenant compte des accidents de la circulation,
dont les risques sont trop souvent surestimés
Il y a 10 ans cette année, l'Assemblée Nationale adoptait la Loi sur l'Air et l'Utilisation Rationnelle de l'Energie. Cette loi :
Depuis, plusieurs parlementaires
d’horizons politiques différents ont fait des propositions pour
développer l'usage du vélo en ville. Dans le rapport remis le
9 mars 2004 au Premier Ministre Jean-Pierre Raffarin par Brigitte Le Brethon,
député du Calvados, il est proposé de "se donner les
moyens d'arriver à une part de 10% des déplacements effectués
à vélo en ville en 2010".
Nous sommes dans une période caractérisée par une bonne
aptitude des gestionnaires à identifier les problèmes les plus
graves auxquels notre société est confrontée. Plusieurs
textes législatifs ou réglementaires, ou des traités internationaux,
témoignent de cette attention croissante aux questions posées.
Mais ces textes sont souvent des déclarations d'intention peu contraignantes,
et en aval, le passage à l'acte est défaillant.
Aussi, à l'occasion de la campagne "A vélo, c'est la santé" de la Fédération française des Usagers de la Bicyclette (FUBicy),
Pr Claude Got, accidentologue, expert en prévention du risque sanitaire
Bernard Thévenet, ancien cycliste
Arno Klarsfeld, avocat
Eric Meyer, journaliste/écrivain
Paul Fournel, écrivain
"Les Trapettistes", chanson française
Marc Stenger, évêque de Troyes
Francis Fourcou, réalisateur
Frédéric Héran, économiste
Francis Papon, chercheur à l'INRETS
Pascale Poblet, responsable du PDE de ST Micro Electronics
Sophie Treppoz, pédiatre, responsable groupe obésité de l'AFPA
Jean Marc Jancovici, consultant en énergie
Jean Michel BORYS endocrinologue, coordinateur EPODE
Yves Parlier, navigateur
Régine Deforges, écrivain
JM Lecerf, médecin nutritionniste Pasteur Lille
Denis Didolla, directeur financier
François Giordani, juge des enfants vice-président du TGI de Strasbourg
Régis Debray, écrivain, philosophe
Maximilien Rouer, agence Be Citizen
Marion Bonnet, agence Be Citizen
Chantal Simon, professeur de médecine